La nouvelle collection Kidur s’inspirant du workwear français et américain des années 60 comprend des sweat-shirts à capuchon en molleton serré et des chemises aux motifs carreaux et aux poches estampillées « camp shirts ». Elle s’est de plus en plus imposée ces 10 dernières années. Signe d’un mouvement surpassant le cadre des chantiers, des champs et de l’usine, la marque, qui se limitait à ne faire représenter que sa filiale WIP dans le continent européen, y livre dorénavant ses collections.
Les toiles Kidur en France : Un retour en force dans les penderies de tout passionné de la mode
Le label français, classé dans les oubliettes depuis les sixties, écrit une nouvelle page de ses annales avec des habits intemporels, bien conçus et très bien étudiés, dans son usine des Deux-Sèvres. La biographie d’Alexandre Clary a connu une véritable success-story. Le Vendéen, à l’âge de 42 ans, a fait le rachat dans les Deux-Sèvres de confection C2S, où il a œuvré comme stagiaire à la fin des années 90. C’est dans cette petite usine qu’ont vu le jour en 1927 et ont été lancées les toiles Kidur, très résistantes à l’usure, à La Plainelière de Courlay.
En effet, les premiers modèles (salopettes, pantalons et vestes) sont vendus en 1946. Il a été exporté en 1960 plus de 600 000 pièces et ce, annuellement. On les retrouve dans les friperies aujourd'hui. Le fait que le vintage soit actuellement tendance a convaincu le dirigeant d’entreprise de décrasser le label et de parler aux hommes, passionnés de la mode ou pas, amoureux d’habits aussi résistants que pratiques.
Appuyé par Gauthier Borsarello, expert en vintage, en 2017, Alexandre Clary a d’abord vendu ses prototypes au Japon, connaissant l’engouement des Nippons pour les pièces riches en histoire. Y ayant connu un grand succès, les deux hommes ont décidé d’étendre leur projet de relancement en Hexagone. Vous pouvez actuellement trouver sur la boutique en ligne les alliés et au meilleur prix tous vos produits de la marque Kidur.
Une nouvelle version s’inspirant du workwear américain dans années 60
La nouvelle collection de la marque Kidur s'inspire du workwear à l’américaine des années 60. Cette nouvelle version d’habits comprend, entre autres, des anoraks « Pattern 41 » des marines, des sweat-shirts à capuchon en molleton dense portés sur les campus ainsi que des chemises à motifs carreaux et aux poches estampillés « Camp Shirts ». Ces premières pièces, affirme le chef d’entreprise, sont très bien vendues, et dans les prochains jours, l’arrivée des surchemises en drap de laine épais et sec est déjà annoncée.
Les tenues ainsi que les tee-shirts, non plus, ne devraient pas tarder à venir. Passionnés de la mode, vous trouverez ce qu’il vous faut dans la très large collection tendance de Kidur. Rassurez-vous toutefois : chez les habits de la marque, la taille S correspond à un 38/40, la taille XS étant prochainement disponible. Il n'y a pas de soldes, pas de saison, ni d’intermédiaire, mais un fond de placard vendu à un juste prix, le tout disponible sur le site officielle de la marque française de workwear.
Kidur, la renaissance des habits de travail à la française
Malgré son statut de manufacture antique, Kidur, est actuellement en plein essor. Dès leur début, les vêtements de la marque ont été conçus pour durer très longtemps, sachant que les paysans d’après la guerre ne pouvaient pas racheter trois ou quatre fois de beaux vêtements résistants dans l’année. En vue d’offrir cette solidité, robustesse et qualité en achetant une pièce workwear, la marque mise sur les matières, outre sa dextérité sur la confection. Les fournisseurs des tissus (authentiques, épais, basiques et à la fois bio et recyclés pour le coton) du label sont à 70 % des Français.
La flanelle des chemises, quant à elle, est importée du Japon, car Alexander Clary affirme qu'il n’a pas encore trouvé d’équivalent français. Certaines techniques sont directement inspirées des archives du label. Depuis, la façon oubliée de concevoir des manches renforcées et indéchirables a été intégrée dans la confection des surchemises, vestes et chemises Kidur.
Le bon sens paysan dans chacune des confections d’habits de travail Kidur
Alexandre Clary affirme souhaiter maîtriser la croissance de ce jeune label « centenaire ». En effet, le chef d’entreprise ne cesse d’imaginer ce qu’auraient fait les précurseurs, ces individus très raisonnables, ayant réussi à pérenniser une manufacture pendant près d’un siècle, et se dit qu’ils auraient, avant d’avancer, éprouvé la solidité de la glace. C’est la raison pour laquelle, actuellement, prudence est de mise, bien que le désir de s’agrandir soit bien présent.
Alexandre Clary confectionne donc entre 3 000 et 4 000 produits dans l’année et présente une croissance annuelle de 30 à 40 % depuis 2018, date de la renaissance de la marque. Par ailleurs, en plus des ventes en ligne, les seules qui s’opèrent actuellement, l’ouverture d’une boutique physique est en vue, dans les pop-up stores et directement à l’atelier. L’ouverture d’un musée-école de couture est également à l’étude. Celui-ci aura lieu dans un ancien édifice manufacturier de la firme.